Transition

[jean-Thierry Aubin]

Bonsoir à tous,
Pas nouveau sur le forum, mais récemment adhérent au CFE, j'ai le plaisir de vous montrer une étude comparative de collectionneur de Hornby.
Le début d'une courbe, le passage des attelages à choquelle aux attelages automatiques, des porte essieux ajourés ou porte essieux pliés. Les wagons perdent de la hauteur. Hornby va passer de la "naïveté" au réalisme.


Pour les passionnés d'Hornby, cette trouvaille : une association assez rare de deux trademarks sous le châssis d'un wagon à gaz premier type (les cylindres sont en 3 pièces, on peut passer une lame de rasoir entre eux). eux

Et une question pataphysique, pourquoi les premiers wagons citernes importés en France ont un trou dans le châssis qui laisse couler l'essence sur la voie ?

Amicalement,
Jean-Thierry

[Ch'ti]

Passer de la naïveté au réalisme... pas tout à fait, heureusement que cela reste du jouet, sinon je ne serai pas collectionneur de Hornby.

Rien ne coule des ces wagons citernes Hornby, il ne contiennent que de l'air !
Ces petits trous doivent permettre à l'air contenu de ne pas garder l'humidité à l'intérieur.

[trains86]

Intéressantes considération, les variantes de fabrication Hornby sont inépuisables.

Je n'avais jamais vu cette version avec le trou central. Le premier citerne Hornby c'est cette version avec essieux pleins, pas de trou et le marquage est au milieu, jamais fabriqué en France mais sans le macaron fabriqué en Angleterre,





Le marquage de la boite lui est bien français



J'ai aussi un modèle à essieux identique au vôtre mais pas de trou.... de même sur un autre identique et également un avec marquage État...





Cordialement

.

[jean-Thierry Aubin]

Bonsoir Yves,
Vous avez raison, je suis allé un peu trop loin, mais j'ai bien écrit "le début d'une courbe".
Je changerais volontiers le mot courbe par virage maintenant.
Ma nouvelle frontière ferroviphile, grâce à Chris Graebe, a été repoussée jusqu'à la transition O / HO, là, il n'y a plus d'ambiguïté, au sens artistique, on passe au maquettisme réaliste, même dans le domaine du jouet. Un virage d'une trentaine d'année somme toute. Evitons l'oxydation !  
Amicalement,
JT

[jean-Thierry Aubin]

Bonsoir,
Pour les châssis du premier type (solid base), c'est logique, l'orifice central, apanage des wagons grues et des wagons à benne basculante rotative n'est arrivé qu'avec des châssis à porte essieux ajourés. Pour l'instant, je n'ai trouvé deux wagons citernes dotés de cette orifice supplémentaire, des PLM.
Amicalement,
JT

[jean-Thierry Aubin]

PS : une erreur c'est glissée dans cette restauration.

[Ch'ti]

PS : une erreur c'est glissée dans cette restauration.

Les porte-essieux devraient être "ajourés" ?

[jean-Thierry Aubin]

Non non, c'est le même tout premier modèle avec châssis "solid base" comme celui d'Yves.

[Ch'ti]

Alors, le petit macaron "Meccano Liverpool", n'est pas le bon ?

[jean-Thierry Aubin]

non plus.

[Ch'ti]

Là, si jamais c'est cela, ...c'est mon épouse qui aurait remarqué l'erreur : il manquerait des points entre les lettres PLM.

[jean-Thierry Aubin]

Gagné !
L'origine cet anachronisme est ancienne.
Les et Rob (son fils) Horton qui ont travaillé avec la HRCA, ont produit de très beaux wagons (voir http://www.binnsroad.co.uk/railways/horton/index.html), et des reproductions de décalcomanies Hornby, pour les restaurateurs. Il s'agit des premiers décals, de type duplex (identiques aux originaux), technique apparemment oubliée aujourd'hui.
On ne trouve plus que des décals de type waterslide.
Les Horton a choisi le modèle de PLM sans ponctuation, qui n'est apparu qu'en 1929-30.
Je m'en suis rendu compte bien après avoir fini la restauration !
Je profite de l'occasion pour lancer un appel à l'aide à ceux qui pourraient contribuer à la reproduction des blasons des compagnies ferroviaires britanniques. La disparition brutale de Rob ne m'a pas laissé le temps de le faire avec lui.
Amicalement,
JT

[Ch'ti]

Quand je pense que c'est mon épouse qui a trouvé...
J'ai honte...

[hurricane]

Belle restauration !
Mon épouse n'aurait même pas daigner jeter un regard !

[jean-Thierry Aubin]

et encore un exemplaire de wagon citerne à plancher troué.

Cordialement,
JT

[hurricane]

Dans son récent ouvrage sur les trains Hornby français, Chris Graebe suggère que le trou servait à maintenir le wagon pour la mise en peinture.
J'ai toujours pensé que c'était une standardisation des châssis. Troués, ils devenaient universels.